AUGMENTATION DE 21% DES DEEE EN 5 ANS SELON LE DIGIMÈTRE

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publié le 07-04-2023

La manière de produire, de consommer et d’éliminer les EEE est devenue indéfendable. La 3e édition du UN’s Global E-waste Monitor 2020 apporte des informations pour le moins alarmantes sur cette question.

Les équipements électriques et électroniques (EEE), téléphones mobiles, ordinateurs, ont changé la vie de milliards de personnes à travers le monde. Le volume des smart devices est monté en flèche. Pour ce qui concerne notre pays, le Digimètre 2020 de l’IMEC montre qu’en Belgique, les habitants possèdent chacun au moins 1 smart device à domicile ; que 75 % d’entre eux en possèdent 3 ou plus ; que le smartphone a toujours le vent en poupe ; que 47 % de nos concitoyens reconnaissent ne pas pouvoir se passer de leur smartphone.

Le Global E-waste Monitor met en évidence l’urgence d’une gestion des déchets électroniques dans notre monde numérique actuel : la manière dont nous produisons, consommons et éliminons les appareils électroniques est diffilement défendable. Seule la maîtrise des flux de déchets électroniques contribuera à atteindre les objectifs de développement durable.

« Seule la maîtrise des flux de déchets électroniques contribuera à atteindre les objectifs de développement durable. »
Doreen Bogdan-Martin, Director, International Telecommunication Union (ITU).

Conclusions essentielles et ambitions

Le rapport montre que depuis 2014, on assiste à une augmentation de   21 % des déchets d’équipements électroniques et électriques (DEEE) générés dans le monde. Cette augmentation est principalement due à la croissance de la consommation des EEE (une croissance de 3 % par an), au cycle de vie plus court du matériel et aux possibilités limitées de réparation.

Le rapport précise également que les DEEE au niveau mondial – soit des produits hors d’usage comportant une batterie ou une prise électrique - atteindront 74 millions de tonnes d'ici 2030. Presque le double de DEEE en seulement 16 ans.

L'Europe est en tête de la production mondiale de DEEE avec 16,2 kg produits par habitant. L'Océanie arrive en 2e position avec 16,1 kg, suivie par les Amériques avec 13,3 kg. L'Asie et l'Afrique enregistrent des résultats plus faibles, avec respectivement 5,6 et 2,5 kg de DEEE produits par habitant.

Sur base du Programme Connect 2030, les États membres de l'UIT ont fixé un objectif global pour les DEEE d'ici 2023, qui est de faire passer le taux de recyclage des DEEE de 17 % à 30 % mondialement.

La lutte contre les DEEE contribue ainsi à atteindre les objectifs de développement durable.

« Au cours des cinq dernières années, la quantité de déchets électroniques a augmenté trois fois plus vite que la population mondiale, et 13 % plus vite que le PIB mondial. Cette forte augmentation exerce une pression considérable sur l'environnement et la santé, et démontre le besoin urgent de combiner la 4e révolution industrielle avec une économie circulaire. » - Antonis Mavropoulos, President, International Solid Waste Association (ISWA).

Les principaux défis identifiés par l’UN’s Global E-waste Monitor 2020 :

  • Les procédures officielles de collecte et de recyclage ne savent pas suivre le rythme de la croissance mondiale des DEEE.
  • Les DEEE peuvent avoir un impact négatif sur la santé des personnes et l'environnement s'ils ne sont pas gérés de manière écologique.
  • Les DEEE offrent la possibilité de créer une économie circulaire en traitant les équipements hors d’usage et en valorisant les matières premières qu’ils contiennent.
  • Les DEEE peuvent engendrer une pénurie de matières premières rares si l’on ne recycle pas les ressources de haute qualité telles que l'or, le platine et le cobalt.

Le rapport encourage à poursuivre les efforts entamés afin de relever les défis posés par les DEEE. Il encourage aussi toutes les activités en faveur d'une société durable et d'une économie circulaire.

Le rapport identifie les principales opportunités suivantes :

  1. S’orienter vers un système dans lequel les produits hors d’usage sont collectés, et où les matériaux et composants sont réintégrés dans les nouveaux produits : ce qui mènera à une réduction des besoins en matières premières, des déchets et des besoins énergétiques ;
  2. Concevoir un nouveau type de croissance économique, des emplois "verts" et créer des opportunités commerciales ;
  3. Réduire considérablement les émissions de dioxyde de carbone dues à l'extraction de matières premières par l'industrie minière et à l'exploitation industrielle.

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